Recensione:
« Alerte, casutique, féroce, le narrateur excelle dans l'art de la manipulation » --L'Express
« Avec ce portrait acerbe d'un cynique roulé par la vie, Tesich signe un grand livre amoral, barbouillé au feutre noir. Écrit dans un millénaire déclinant, Karoo est une odyssée sans soleil, celle d'un Ulysse boiteux côtoyant le vide et la fatuité de son époque. Pur produit de son époque, Karoo est une montagne de tares et de contradictions qui finira par s'effondrer au bord de la route. Plongeant le lecteur dans un abîme d'adoration et de perplexité. » --Emily Barnett, Les Inrockuptibles
« Qu'il marche ou pas, le livre a tout du best-seller: construit et dialogué avec un grand savoir-faire, émouvant jusqu'à l'insupportable, il raconte sur un mode froidement surréaliste la cinquantaine en crise d'une ordure. » --Le Nouvel Observateur
« Avec ce portrait acerbe d'un cynique roulé par la vie, Tesich signe un grand livre amoral, barbouillé au feutre noir. Écrit dans un millénaire déclinant, Karoo est une odyssée sans soleil, celle d'un Ulysse boiteux côtoyant le vide et la fatuité de son époque. Pur produit de son époque, Karoo est une montagne de tares et de contradictions qui finira par s'effondrer au bord de la route. Plongeant le lecteur dans un abîme d'adoration et de perplexité. » --Emily Barnett, Les Inrockuptibles
« Qu'il marche ou pas, le livre a tout du best-seller: construit et dialogué avec un grand savoir-faire, émouvant jusqu'à l'insupportable, il raconte sur un mode froidement surréaliste la cinquantaine en crise d'une ordure. » --Le Nouvel Observateur
L'autore:
En 1957, le jeune Steve Tesich débarque avec sa famille aux États-Unis, des étoiles plein les yeux, il suit des études de lettres grâce à une bourse de lutteur, il devient dramaturge et écrit plusieurs pièces de théâtre qui seront mise en scène, ce qui le mène au cinéma. Doué, plusieurs de ses scénarios connaîtront le succès (Le Monde selon Garp) et il recevra un Oscar pour un scénario original basé sur son expérience de coureur cycliste. En 1984, il publie un premier roman, qui sera un bestseller. Mais les étoiles de ce rêve américain vont tomber une à une des yeux de Tesich qui voit, lors de l'éclatement de la Yougoslavie, sa Serbie natale traînée dans la boue par la machine à propagande américaine. Il renie les mensonges permanents et le conformisme et en vient à comparer la culture américaine au sida. Quarante ans après son arrivée, c'est un Steve Tesich au faîte de son talent et de son amertume qui crée sans aucun doute pour régler ses comptes avec cette Amérique qui l'a déçue Saul Karoo, monstre de cynisme et d'autodestruction. En 1996, alors qu'il vient à peine d'achever ce grand oeuvre tragi-comique, Karoo, l'Amérique le perd définitivement.
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